Troubles du sommeil
Le terme insomnie dérive de l’insomnie latine et signifie littéralement «manque de rêves». Dans le langage courant, cela indique une durée de sommeil insuffisante, mais dans la définition clinique, la durée insuffisante et la continuité réduite du sommeil qui peuvent également être mesurées objectivement par des tests spécifiques appelés polysomnographies, il doit également être associé à une subjectivité de mauvais rafraîchissement dérivant du sommeil club; cela signifie qu’un individu est sans sommeil non seulement s’il dort quelques heures, mais si, à partir de ces quelques heures, il ne reçoit pas de rafraîchissement adéquat pour maintenir sa fonctionnalité sociale et professionnelle pendant la journée.
L’insomnie est très rarement une pathologie primaire du sommeil, mais elle est souvent la conséquence de diverses conditions pathologiques psychologiques ou physiques, ou le résultat de mauvaises habitudes concernant la nutrition, l’activité physique et les rythmes de vie en général (Sudhansu Chokroverty ., 2000). Pas nécessairement dans ces situations, des examens polysomnographiques doivent être effectués qui doivent en tout cas toujours être précédés d’une évaluation clinique par un spécialiste de la médecine du sommeil; on observe généralement des examens instrumentaux chez un patient qui rapporte de l’insomnie, un temps de sommeil prolongé, un nombre d’éveils plus élevé ou un réveil très tôt le matin. (Bergonzi P. et al., 1992; Ferri R., 1996).
La répartition temporelle de la plus grande difficulté avec le sommeil est celle qui définit le type d’insomnie:
- on parle d’insomnie initiale lorsque la principale difficulté concerne le sommeil du soir;
- d’insomnie intermédiaire lors des réveils nocturnes suivis de difficultés à se rendormir;
- d’insomnie terminale quand au lieu de cela il y a un réveil très précoce suivi de l’incapacité de se rendormir.
Chez les insomniaques en général, le pourcentage de sommeil passé au stade 4 est diminué, c’est-à-dire le stade de sommeil le plus profond et le plus reposant qui, avec la diminution du sommeil paradoxal, détermine une augmentation des stades moins profonds du sommeil, c’est-à-dire le stade 1 et, même plus, stade 2. (Ferri R, Alicata F., 1995; G. Coccagna., 2000).
Comme mentionné ci-dessus, le cadre clinique de départ par un expert est fondamental à la fois pour éviter les thérapies inadéquates et qui peut entraîner des effets secondaires et des toxicomanies sans bénéfice substantiel, et parce que le spécialiste peut détecter les symptômes et les signes fondamentaux à traiter le suspect diagnostique et donc de prévoir d’éventuelles vérifications instrumentales ultérieures. En effet, les insomniaques ne constituent pas une population homogène ni en ce qui concerne les causes de la maladie, ni en ce qui concerne les manifestations, ni par conséquent en ce qui concerne la thérapie (G. Coccagna., 2000; Sudhansu Chokroverty., 2000) (Mancia M ., 1996; C. Barbui., 1998).
Un diagnostic important à poser devant un patient ayant des difficultés à s’endormir, parfois même chez ceux qui se réveillent sous infraipnique, est celui du syndrome des jambes sans repos, trouble caractérisé par l’apparition au moment de s’allonger au lit, d’une gêne généralisée au membres inférieurs qui ne sont soulagés que par le mouvement, ce qui rend difficile l’endormissement ou l’endormissement après le réveil au milieu de la nuit.
Nous pouvons diviser l’insomnie en:
- insomnie psychophysiologique;
- insomnie associée à des troubles psychiatriques;
- l’insomnie associée à la consommation de drogues, de drogues et d’alcool;
- l’insomnie associée aux troubles respiratoires induits par le sommeil;
- insomnie associée à la myoclonie nocturne et au syndrome des jambes sans repos;
- l’insomnie associée aux maladies, aux intoxications et aux conditions environnementales défavorables;
- insomnie infantile;
- insomnie associée à des images polysomnographiques inhabituelles;
- pseudoinsomnie – les courts dortoirs;
- insomnie subjective sans résultats polysomnographiques correspondants.
Dans de nombreux cas, l’insomnie évolue parallèlement à la condition qui l’a déclenchée et peut être transitoire, récurrente ou durable (G. Coccagna., 2000).
Dans de nombreux cas, il devient un trouble chronique quelles que soient les conditions qui ont conduit à son apparition ou même sans la possibilité d’identifier des éléments causaux évidents. Une fois installée, l’insomnie peut modifier considérablement la qualité de vie de la personne qui en souffre et peut avoir des répercussions familiales et sociales importantes qui peuvent parfois perpétuer le trouble lui-même. Comme pour toute maladie chronique, même pour l’insomnie, il est donc incorrect de ne considérer que la maladie et d’attribuer tous les symptômes aux facteurs qui l’ont déclenchée. Lorsque l’insomnie devient chronique, une interaction complexe de facteurs allant au-delà de ceux à l’origine du trouble est en jeu et doit donc être correctement identifiée, analysée et traitée d’un point de vue thérapeutique pharmacologique et non pharmacologique (Lungaresi E., 2005 ; G.Coccagna., 2000; Sudhansu Chokroverty., 2000).
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